12. Anhée – Rivière – Porte de Dinant

Que vous soyez seul, en couple, en famille ou entre amis, cette balade en trottinette électrique tout-terrain au départ d’Anhée vous offrira une expérience agréable et relaxante. Le niveau de difficulté facile est idéal pour tous les niveaux d’expérience.Enfilez votre casque, suivez les sentiers le long de la rivière et laissez-vous emporter par la magie de cette aventure en pleine nature.

Préparez-vous à découvrir les merveilles de la région d’Anhée et à vous laisser porter par le doux murmure de la rivière jusqu’à la porte de Dinant lors de cette balade de deux heures en trottinette électrique tout-terrain. Vivez des moments de détente, d’émerveillement et de découverte le long de ce parcours idyllique.


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Ile d’Yvoir

1. Ile d’Yvoir

Sur la Meuse, les îles foisonnent. Mais, la plupart du temps, le public doit se contenter de les contempler depuis les berges : elles sont inaccessibles. Pas à Yvoir ! L’île a pour particularité d’être la seule à être exploitée à des fins touristiques en Belgique depuis les années ’30.
Cette bande de terre de 900 mètres de long n’en reste pas moins un refuge naturel pour la faune et la flore mosanes. Une partie de l’île a été classée « Natura 2000 » par la Région wallonne. Vous y croiserez des oies et autres cygnes, parfois en train de couver leurs œufs. Les animaux cohabitent harmonieusement avec les visiteurs, pour autant qu’on ne les dérange pas.

L’autre moitié de l’écrin est vouée aux plaisirs et aux loisirs pour petits et grands. Les enfants passent des heures sur la plaine de jeux et son « bateau pirate ». Quant aux touts petits, ils barbotent dans la pataugeoire, sous le regard de leurs parents.
Ne cherchez pas : il n’y a pas de sable sur l’île d’Yvoir. Mais qu’importe ! Un rayon de soleil, et l’herbe verte se mue en véritable plage, où poser sa serviette. Vous préférez les loisirs d’eau ?


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Rochers du Paradou

2. Rochers du Paradou

Dénommés aussi Rochers de Fau et/ou de Fidevoye ils sont orientés au SW c’est un important massif qui s’étend sur la rive droite de la Meuse le long d’une voie ferrée et qui regroupe au total 9 rochers d’une hauteur variant de 15 à 55 mètres, au calcaire excellent. Disposés dans le versant boisé à des niveaux différents citons entre autres, La Grande Dalle, l’Arche, les Dalles Supérieures, l’Aiguille et à l’extrême droite le Jardin Alpin. L’ensemble est centré sur une grande et magnifique dalle délimitée sur la droite et sur toute sa hauteur par dièdre. Encore sur la droite c’est une série de dalles barrées par des dièdres qui rejoint vers l’amont une belle aiguille qui se penche sur la falaise prend la même inclinaison pour former une cheminée et une brèche à son sommet.


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Les 7 Meuses

3. Les 7 Meuses

Situé à Profondeville, l’établissement Les 7 Meuses propose un restaurant, un bar, une terrasse et une magnifique vue sur l’ensemble de la vallée de la Meuse.


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Jardins d’eau d’Annevoie

4. Jardins d’eau d’Annevoie

Les Jardins d’eau d’Annevoie sont l’histoire de la famille de Montpellier dont les origines remontent au milieu du XVème siècle. C’est au début du XVIIIème siècle que Jean de Montpellier reçoit en héritage le domaine d’Annevoie, anciennement propriété de la famille de Halloy. A cette époque, la famille de Montpellier est connue pour être Maîtres de Forges. Le fils de Jean de Montpellier, Charles-Alexis, lui-même Mayeur de la cour des Ferrons, tire de cette industrie alors florissante les moyens d’aménager ses Jardins et d’agrandir le château (début des travaux vers 1758). Pour se faire, il s’inspirera de ses nombreux voyages en Europe.


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Les Ruines de Poilvache

5. Les Ruines de Poilvache

Le château de Poilvache est un fort médiéval en ruine situé en Wallonie dans la province de Namur (Belgique) et perché à l’extrémité d’un éperon rocheux, au sommet d’une falaise surplombant la Meuse, entre Dinant et Namur. Construit à partir du xiiie siècle, Poilvache domine le village de Houx à environ cinq kilomètres au nord de Dinant, dans la vallée de la Haute-Meuse namuroise.


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Abbaye de Leffe

6. Abbaye de Leffe

L’Abbaye de Leffe, située dans la magnifique vallée de la Meuse en Belgique, est un lieu empreint d’histoire et de spiritualité qui mérite d’être découvert. Fondée au XIIe siècle, cette abbaye cistercienne est un véritable trésor architectural et témoigne de la vie monastique d’autrefois.

Dès que vous franchissez les portes de l’abbaye, vous serez immédiatement enveloppé d’une atmosphère de calme et de sérénité. Les vastes jardins verdoyants, les cloîtres silencieux et les imposants bâtiments monastiques vous invitent à faire un voyage dans le temps et à découvrir la riche histoire de cet endroit sacré.

L’architecture est à la fois imposante et raffinée. Les voûtes majestueuses, les arcades élégantes et les fenêtres gothiques témoignent du savoir-faire des moines qui ont participé à la construction de cet édifice exceptionnel. Chaque détail architectural est soigneusement travaillé, ajoutant une touche de beauté et de grandeur à l’ensemble de l’abbaye.

En plus de son architecture remarquable, l’Abbaye de Leffe est également connue pour sa brasserie, située au sein même de l’abbaye. Cette brasserie perpétue la tradition brassicole séculaire des moines cisterciens et produit la célèbre bière Leffe. Lors de votre visite, vous aurez l’opportunité d’en apprendre davantage sur le processus de brassage de la bière Leffe et de déguster quelques-unes de leurs créations uniques.

Cependant, l’Abbaye de Leffe ne se résume pas uniquement à son architecture et à sa bière renommée. C’est également un lieu propice à la réflexion et à la quiétude. Vous pourrez vous promener dans les jardins paisibles, admirer l’église abbatiale et ressentir la sérénité qui émane de cet endroit empreint de spiritualité.

En conclusion, l’Abbaye de Leffe est bien plus qu’un simple monument historique. C’est un lieu chargé d’émotions et de découvertes, où l’histoire, la spiritualité et la tradition se mêlent harmonieusement.


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Château de Crèvecoeur

7. Château de Crèvecoeur

Les origines du château remontent loin dans le temps. En effet, les Romains y avaient déjà élevé un castrum qui fut ensuite consolidé par les Normands au ixe siècle.

Toutefois, ce sont les comtes de Namur qui en firent une redoutable forteresse au début du xiie siècle. En 1176, Henri l’Aveugle compléta le système défensif par l’adjonction d’une muraille flanquée de plusieurs tours. Le donjon, parfois appelé la « tour de Crèvecœur », est édifié en 1321. L’ensemble à deux niveaux forme la forteresse qui jouera souvent un rôle important dans les multiples conflits opposant les villes voisines et rivales de Bouvignes (comté de Namur) et Dinant (principauté de Liège).

En 1430, l’armée de Liège assiège Bouvignes et sa forteresse. C’est alors qu’est ajoutée en contrebas la large tour hémisphérique, côté Meuse. Sept canonnières y sont installées. Les défenseurs doivent faire face aux attaques qui viennent du fort dinantais de Montorgueil situé sur la rive droite du fleuve.

Tout comme celui de Dinant, le château de Crèvecœur capitule lors du siège conduit en 1554 par le roi Henri II de France, alors en conflit avec Charles Quint. Il est pratiquement mis hors d’usage, même si des restaurations ont lieu de 1567 à 1580.

C’est lors des derniers instants tragiques de ce siège mémorable que trois dames participant à la défense de Bouvignes se seraient jetées du haut de la plus haute tour pour échapper aux envahisseurs. Ce fait héroïque (ou cette légende ?) fait partie du folklore local et est célébré chaque année dans la vieille paroisse de Bouvignes.

Le 13 mai 1940, pendant la bataille de France, les Allemands du II./Schützen-Regiment 7 (unité de la 7e Panzerdivision d’Erwin Rommel) qui viennent de traverser la Meuse à Bouvignes s’emparent du château défendu par le II/66e régiment d’infanterie1.